Fairy Lazy House
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Fairy Lazy House

Un forum sur sur la pop culture, films, séries, livres, jeux vidéos, manga.. Bienvenue chez nous !
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Les Nouvelles Catégories Sont Ouvertes A Vous De Jouer !! {♥️}
-24%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy P40 (FHD 144Hz, RTX ...
759.99 € 999.99 €
Voir le deal

 

 Le Cycle d'Ichi

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Eily
:
:
Eily


Sexe : Féminin
Zodiaque : Capricorne
Messages : 292
Date de naissance : 30/12/1991
Date d'inscription : 29/07/2012
Age : 32

Le Cycle d'Ichi Empty
MessageSujet: Le Cycle d'Ichi   Le Cycle d'Ichi EmptyVen 11 Jan - 23:21

Bon, je m'incruste une nouvelle fois dans le topic créations, mais pas pour parler de dessins ce coup ci...(même si le rapport entre les deux n'est pas totalement inexistant =P)
A force de lire les diverses fics postées ici, j'ai été prise d'une envie irrépressible de reprendre la mienne, commencée il ya de cela....pfiou ! Disons que le monde était encore bien jeune x)

Ancienneté oblige, elle a connu maintes et maintes réécritures, (exclusivement des premiers chapitres, je n'ai jamais réussit à aller bien loin avant de craquer et tout recommencer du début uwu) mais ce sera la dernière version que je posterai ici, vu qu'elle me convient depuis quelques années déjà, et que je pense que c'est celle qui sera définitive xD

Bon, avant de me lancer dans tout un bordel d'explications (oui, parce que j'adore les longues explications capillotractées 8D), je tient à préciser que je suis très, très, très, trèèèèèès LENTE (et encore, j'insiste pas assez >.<) pour écrire, donc ne vous jetez pas sur moi comme des bêtes affamées, pitié TwT

Bref, Bienvenue dans Le Cycle d'Ichi ~♥

Je débute donc ma jolie petite explication =3
*qui sera mise entre spoiler, pour ceux qui ont la flemme de lire, et histoire que je vous fasse pas trop peur avec mes pavés dès le début x3*
Spoiler:

A tous ceux qui voudraient un résumé, je répondrai juste que...

Dans la capitale du pays de Nà'rie, Kelma, se rassemblent depuis quelques années d'étranges personnages... Ils ont tous des capacités hors du commun, et finissent tous par se rencontrer et se reconnaître, qu'ils le veuillent ou non. Quel est donc ce lien particulier qui les uni, de gré ou de force ? Dans les rues de la ville, d'étranges rumeurs circulent.... Il paraîtrait que la Régente cherche à tous les éliminer. La raison ? Une obscure Prophétie venue d'un autre Âge et oubliée de tous...


Eily s'en va donc poster le prologue dans un double post, et elle s'en excuse d'avance, mais elle avait peur que ça fasse vraiment trop pavé....
Revenir en haut Aller en bas
Eily
:
:
Eily


Sexe : Féminin
Zodiaque : Capricorne
Messages : 292
Date de naissance : 30/12/1991
Date d'inscription : 29/07/2012
Age : 32

Le Cycle d'Ichi Empty
MessageSujet: Re: Le Cycle d'Ichi   Le Cycle d'Ichi EmptyVen 11 Jan - 23:32

Bon, j'ai actuellement quelques petits problèmes de mise en page, mais la flemme de chercher comment faire ce soir. Désolée, c'est pas forcément super agréable à lire, je changerai ça dès que j'aurais un peu de temps u_u




Prologue ~



Toutes les histoires commencent toujours par une saison. Parfois en été, ou bien en hiver. Un peu moins souvent, au début du printemps ou à la fin de l’automne. Tous les romans épiques sont toujours pleins de ces chaudes nuits d’été, pendant lesquelles le héro admire les étoiles tout en philosophant sur le monde qui l’entoure et les diverses péripéties qui ne manqueront pas de venir occuper son avenir ; de ces froides journées d’hiver, lorsque l’éclat et le froid de la neige brûlent la peau, et que les loups rôdent dans les bois, affamés.
Tous les héros sont toujours beau, forts, charismatiques. Même les pauvres petits bergers, perdus au fond de leur campagne, ou perchés tout en haut de leur montagne, séparés du monde extérieur. Et tant pis s’ils ne ressemblent à rien au début, ils finissent invariablement par s’endurcir, prendre confiance en eux, pour finalement terrasser les méchants et sauver le monde…qui évidemment était en grand danger, et ne pouvait s’éloigner de la menace que par ledit berger (qui lui, n’avait jamais rien demandé à personne, mais est finalement bien content de son sort).
Et forcément, l’histoire se termine toujours bien.
Quel intérêt cela aurait-il, sinon ?
Moi, je ne suis pas un de ces héros fantastiques. Même pas l’un des compagnons, ou un personnage secondaire. A peine plus qu’un figurant. Et quelque part, ça me convient très bien.
Mon histoire ne débute pas ni en été, ni en hiver, pas plus qu’en automne ou au printemps. Ici, les saisons n’existent pas. Le jour et la nuit ne veulent rien dire, et le soleil, la lune ou les étoiles, encore moins. Pas pour ces gens en tout cas.
Depuis combien de temps vivent-ils ici, cachés sous terre ? Des siècles ? Des millénaires ? Impossible à dire. Mais un grand nombre d’entre eux sont nés et sont morts dans cette ville souterraine.
La lumière leur parvient grâce à une roche étrange, formée de centaines de petits cristaux luminescents, qui recouvre toute la paroi du Dôme, une sorte d’immense caverne, dont il est presque impossible de voir le plafond, étant donné la hauteur. On pourrait facilement y faire tenir une montagne. Et pas une petite.
Pourtant, le Dôme se trouve sous le désert, sous la surface. Un monde grouillant d’activités, sous un autre qui l’ignore totalement. Sous mon monde.
C’est un tout autre univers. Les gens y sont très petits, à peine plus grands que des enfants. Ils ont la peau laiteuse, presque transparente, et des yeux terriblement foncés. Frêles d’apparence, ils sont pourtant dotés d’une force physique impressionnante et d’une endurance à toute épreuve.
C’est à se demander comment ils font. Ils ne mangent presque pas de viandes, se contentant des diverses mousses et lichens qui poussent un peu partout, quelques baies aux propriétés étonnantes, dont je n’ai jamais réussis à comprendre comment elles arrivaient à grandir et mûrir en absence de soleil, et des racines.
L’eau ne manque pas, les nombreux puits et fontaines sont alimentés par des rivières et cours d’eau souterrains.
Il y a même un lac, un peu plus à l’Est du Dôme. Seulement personne ne peut y accéder sans l’accord de la prêtresse, ni sans être escorté par au moins trois initiés. C’est un lieu hautement sacré. Peut être même l’endroit le plus sacré qu’ils connaissent.

Depuis combien de temps suis-je ici ? Je ne le sais plus. J’ai bien tenté au début de marquer le passage des jours, des semaines, des mois, mais j’ai rapidement perdu le compte. Comment faire pour mesurer le passage du temps lorsque l’on n’a plus aucun repère ?
La façon dont j’ai atterris ici, moi qui vient de la surface ? Cela pourrait être une longue histoire. Mais qui peut aussi être résumée très simplement.
J’étais perdu dans le désert. Pourquoi ? Comment ? Depuis combien de temps ? Tout ça ne vous regarde pas, et n’a de toute façon aucune importance. Pour faire simple, je suis tombé dans un trou. C’est tout. J’ai juste eu énormément de chances de m’en sortir vivant, mais c’est ainsi que ça s’est passé.
Sinon je ne serais pas là pour en parler aujourd’hui.
Les habitants du Dôme m’ont toujours regardé avec un mélange de méfiance et de crainte respectueuse. Cela n’avait rien de vraiment étonnant, étant donné le gouffre physique qui nous séparait.
Du moins, je n’y avais jamais prêté plus attention que ça, jusqu’à ce que je rencontre la prêtresse.
Dans n’importe quelle histoire, elle aurait été belle. Non, pas juste belle, mais superbe. On aurait pu la décrire avec tout un tas d’adjectifs plus ou moins utilisés à bon escient. Dans n’importe quelle histoire, elle aurait été nimbée d’une aura de mystère, de puissance et de pureté mêlées.
D’un certain point de vue, c’était le cas.
Évidemment, elle était belle. Oh ! Ça oui, elle l’était. Pas de cette beauté surnaturelle qui aurait fait d’elle une élue des dieux plus qu’une autre, mais d’une beauté bien plus simple et ordinaire. Elle ne se déplaçait pas particulièrement avec grâce, aucune aura ne l’entourait. C’était uniquement une belle femme, et c’est ce fait qui faisait tout.
Ou peut être était-ce simplement parce que j’étais un homme qui était resté trop longtemps loin des bras d’une femme que je voyais les choses ainsi.
Non, ce qui la rendait si différente et exceptionnelle, non pas à mes yeux, mais aux yeux de son peuple, c’était qu’elle me ressemblait. Pas physiquement, évidemment, nous n’avions ni les mêmes cheveux, ni la même corpulence, ni le même visage. Nous étions totalement différents.
Seulement, voilà, elle était grande. Bien trop grande, selon les critères qui régissaient la population du Dôme. Certes, elle ne me dépassait pas. Tout au plus le haut de sa tête serait arrivée à hauteur de mon menton si nous nous étions tenus face à face. Mais elle devait tout de même mesurer un bon mètre soixante-cinq, voir peut-être même soixante-dix.
Dans n’importe quelle histoire, nous serions tombés amoureux dès le premier regard. Elle aurait soupiré au creux de mes bras, j’aurais goûté la saveur de ses lèvres, la savouré la douceur de sa peau, sentis la chaleur de son corps. Peut-être à nous deux aurions nous changé le monde, le sien comme le mien. Peut-être nous serions nous enfuis, loin des hommes et du peuple du Dôme.
Je ne pourrais pas dire que je ne l’ai pas désirée. Oui, je la désirais, plus que j’avais jamais désiré une autre femme. Comme dans n’importe quelle histoire, je suis tombé amoureux, ou quelque chose qui s’en approchait dangereusement.
Mais je ne suis le héro d’aucune histoire.
Et les habitants du Dôme veillaient précieusement, jalousement, sur leur prêtresse. Il suffisait d’un regard déplacé pour qu’on vous arrache les yeux. D’un mot à double sens pour qu’on vous arrache la langue. Le moindre geste pouvant être pris pour une menace ou un attouchement vous faisait couper les mains. Et dans tous les cas, vous vous retrouviez amputés de votre virilité.

Je ne sais pas pourquoi elle m’avait fait demandé la première fois. Pas plus que la deuxième, et encore moins la troisième. Pour ce qui est des autres, je ne me posais plus la question.
Jamais elle ne m’a adressé la parole. C’est à peine si elle m’accordait plus d’un regard.
Chaque fois, elle entrait dans l’eau du lac, avançant vers le centre jusqu’à ce que l’eau lui arrive sous la poitrine. Elle tendait les bras devant elle, et elle fermait les yeux. Et elle restait dans cette position pendant des heures.
Moi, j’étais assis sur un amas de rochers, à quelques mètres de la rive, étroitement surveillé par un groupe de quatre ou cinq adeptes. Je passais chacune des heures à la regarder, espérant de tout mon cœur qu’elle m’adresse un regard, une parole, et suppliant qu’elle ne le fasse pas, que je puisse continuer à la détailler de tout mon saoul, que mes yeux se repaissent encore et encore de sa silhouette, seule au milieu du lac, sa robe déployée comme une corolle de fleurs autours d’elle.
Jusqu’à ce jour.
Comme d’habitude, elle était restée des heures à prier au centre du lac. Seulement cette fois m’avais parue bien moins longue que les autres fois.
Lorsqu’elle avait regagné la rive, trempée et ruisselante, elle avait congédié les adeptes d’un signe de tête. Et ils étaient partis, tous sans exception, sans émettre la moindre protestation. Nous étions seuls. Parfaitement seuls. Rien qu’elle et moi, et le silence qui s’installait entre nous, seulement rompu par les battements de mon cœur qui résonnait furieusement dans ma poitrine.
Pour la première fois, elle m’accorda un regard. Et quel regard ! Elle avait carrément planté ses yeux dans les miens, et me fixait avec une telle intensité que je m’étais demandé si elle n’arrivait pas à lire en moi comme dans un livre ouvert.
Elle frissonna violemment, et serra ses bras autours d’elle.
Ce n’est qu’à ce moment là que je compris que l’eau du lac devait être glacée.
Alors que je faisais un geste dans sa direction (pour quoi faire, même à présent je ne saurais toujours pas le dire), elle franchi d’un pas les quelques mètres qui nous séparaient et se pelotonna dans mes bras.
Nos visages n’étaient plus qu’à quelques doigts l’un de l’autre, et je ne savais plus exactement si mon cœur avait fait une brusque embardée, ou s’il s’était tout simplement arrêté de battre.
- Vous. Vous savez ce qu’est la Lune.
C’était la première fois que j’entendais sa voix. Ni grave ni aiguë, elle n’avait rien de particulier. Et pourtant elle résonnait dans chaque fibre de mon corps.
Je clignais des paupières, sans parvenir à saisir ce qu’elle me disait.
- Moi, je ne sais pas ce qu’est la Lune. (Elle posa une main sur mon torse ; sa peau était aussi froide que de la glace, pourtant, j’avais l’impression d’avoir été marqué au fer rouge). Mais vous, vous savez.
- De…que…quoi… (Je bégayais, sans parvenir à articuler une phrase cohérente). Qu’est ce que vous essayez de dire ?
Elle m’adressa un sourire chaleureux.
- Toute chose a un début, et toute chose a une fin. Ceci est la fin de ce monde, et le début d’un autre. Une histoire s’achève pour qu’une autre puisse commencer.
Je fronçais les sourcils, perplexe.
- Je ne comprends pas.
Elle s’empara de mon visage, le tenant fermement entre ses deux mains.
- Surtout, ne regardez pas en arrière. Ne regrettez pas le passé. Promettez-moi.
J’acquiesçai, sans vraiment comprendre ce à quoi je m’engageais.
- Je vous le promets.
- C’est bien. (Elle recula de quelques pas, comme pour mieux me voir). Et n’oubliez pas, la Lune est importante, très importante. Elle sera le pilier de l’histoire. Votre histoire.
Elle inspira profondément, son regard toujours ancré dans le mien. Une longue inspiration, interrompue par un hoquet de douleur, au moment où une lame lui traversa le corps. De part en part, à l’emplacement précis du cœur.
Je n’ai pas eu le temps de voir son agresseur, pas plus que je ne su si elle mourut sur le coup, car ce fut ce moment la que la voûte de la grotte choisi pour exploser en milliers d’énormes blocs de roche qui s’abattirent sur le lac comme une pluie apocalyptique.
Alors le monde sombra dans les ténèbres.


Et c’est ainsi que je suis mort, pour la première fois.
Revenir en haut Aller en bas
Rikô
:
:
Rikô


Sexe : Féminin
Zodiaque : Verseau
Messages : 230
Date de naissance : 02/02/1991
Date d'inscription : 15/07/2012
Age : 33

Le Cycle d'Ichi Empty
MessageSujet: Re: Le Cycle d'Ichi   Le Cycle d'Ichi EmptySam 12 Jan - 1:51

Je n'ai qu'une chose à dire : I love you (même si tu sais que j'ai du mal avec les longs textes descriptifs x'3)

Hâte de lire la suite ! *.*
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le Cycle d'Ichi Empty
MessageSujet: Re: Le Cycle d'Ichi   Le Cycle d'Ichi Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Le Cycle d'Ichi
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Fairy Lazy House :: Zone de H.S :: Zone de HS :: Créations-
Sauter vers: